
Des difficultés il en existe partout et en toute initiative. D'entrée de jeu, il faut dire que j'avais déja depuis le Bénin, une salle de jeux vidéo qui me rapportait des revenus. Le business était déjà dans mes veines. Après donc mon voyage sur la Chine, la gestion fût confiée à mon frère. Pour mes premiers pas dans les affaires c'est ce dernier qui m'avait envoyé une part de l'economie générée par ma boutique de salle de jeux. C'est ainsi qu'avec ce petit capital, j'ai commencé par l'achat de petit portables à revendre au Bénin Ensuite, ce fût le tour des ordinateurs que mon frere m'aidait à revendre. Tout n'a naturellement pas été rose. J'ai misé fort. Dans les affaires, il faut forcer. La plus grande difficulté est que l'africain ne soutient jamais son frère africain. Il estime que payer le produit de son frère, c'est l'enrichir.
Au départ, j'etais un "vrai copieur". Ma société copiait tous les produits qui venaient de l'Europe, l'Amérique et autres. Mais suite à une arrestation de nos conteneurs au port de cotonou en 2011, j'ai décidé de prendre le risque d'avoir ma propre marque désormais. J'ai alors eu l'idée de prendre mon prénom SEM comme marque de mes produits mais toujours avec un design copié ailleurs. L'idée a fonctionné, mais un autre problème ne tarda pas à surgir. Je ne me suis toujours pas découragé. C'est à ce moment, que j'ai approfondi mes réflexions et finalement j'ai conçu mon propre design pour mes produits avec la marque SEMOSTAR. Aujourd'hui SEMOSTAR fait son petit chemin et nous fournissons des conteneurs de nos produits de la Chine vers des destinations comme le Bénin, la Côte d'ivoire, le Tchad, du Togo, l'ile Maurice, le Canada et un peu partout dans le monde.